Kiskeya Alternative Destination
Description, genèse et antécédents du projet
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Kiskeya: un des noms des indiens Tainos pour l'île que composent aujourd'huiHaïti et la République Dominicaine (les autres noms étant Ayiti et Bohio).
© Kalalú-Danza 1999 | Kiskeya Alternative
Destination | email: yacine@aacr.net
Kiskeya Alternative Destination est un projet pilote d'application de Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication (NTIC), et plus particulièrement du commerce électronique, au service du développement du tourisme durable, qui a pour objectifs de déterminer:
Il ne semble pas encore exister de définition consensuelle du tourisme durable (ni de l'écotourisme). Toutefois ce projet pourra devra développer un modèle opérationnel pour son identification et évaluation. Pour le moment nous utiliserons la série de critères suivants qui qualifient un projet de tourisme comme durable quand il:
- Respecte (ne dégrade pas) et met en valeur l'environnement naturel, culturel, humain et social dans lequel il a lieu;
- Apporte de bénéfices financiers directs significatifs et/ou des ressources pour le développement de la communauté ( infrastructures, éducation, outils d'organisation, etc.);
- Encourage la participation locale dans le projet, ou promeut un processus participatif de la communauté dans le processus de leur propre développement humain;
- Intègre les outils d'évaluation et de suivi permanent, pour assurer ce qui précède.
Le tourisme alternatif est conçu comme une manière enrichissante de voyager, autant pour pour le voyageur que pour son hôte, qui avec conscience, ouverture d'esprit et respect mutuel, apprennent l'un de l'autre, échangent sur leurs cultures et traditions, tout en jouissant en harmonie de l'environnement naturel. Cette une recherche individuelle, loin des complexes touristiques surpeuplés au "tout inclus", isolés de tout contact avec les réalités locales. Il s'agit de construire son propre chemin, choisir et définir ses propres activités en cherchant l'harmonie avec ce qui entoure.
Selon de nombreux "experts", le tourisme de masse ou tourisme d 'exportation, qui se concentre dans les complexes de bord de mer, est le plus important sinon le seul chemin pour le développement économique de la région Caraïbe. Pour d'autres, dont nous partageons le point de vue, il s'agit d'une vision limitée et de court terme. Au contraire la façon dont se développe le tourisme et à long terme négative pour ces pays et ses habitants et leur environnement..
C'est à partir de l'analyse qui sous-tends cette affirmation, que nous avons élaboré une définition par opposition, en caractérisant un projet touristique comme non durable si :
Initiatives sur l'île KiskeyaEn 1997 suite de la définition d'un projet tourisme culturel, Kalalú-Danza a mené une enquête pour identifier les initiatives de tourisme alternatif/durable/écologique, en République Dominicaine et en Haïti. (voir antécédents). Les données recueillies seront mises à jour dans le cadre de ce projet.
Nous n'avions identifié alors qu'un petit nombre de groupes ou organisations travaillant pour le développement d'activités touristiques, en cherchant à capter un partie significative des revenus touristiques, sa réconciliation avec la protection de l'environnement, ou sa mise au service du développement humain local à travers un apport à l'éducation , les infrastructures, la participation communautaire, etc.
Nous avons aussi remarqué que ces initiatives sont confrontées à de sérieuses difficultés pour atteindre un équilibre financier, obtenir des parts de marché et maintenir leurs exigences en terme de "qualité", car la nature de leurs activités implique un coût d'opération plus élevé pour un flux beaucoup plus petit que le tourisme de masse. Aussi les activités commerciales et les services nécessaires à leur fonctionnement ont un coût prohibitif quand ils sont réalisés par les moyens traditionnels. En particulier et concernant ce projet nous avons identifié les coûts élevés :
- des actions de marketing nécessaires pour atteindre les niches de marché, tel que la publication de catalogues, la participation à des foires et la publicité diverses;
- des communications et interactions nécessaires pour fournir compléments d'information sur le "produit" ou pour réaliser les réservations;
- de la commercialisation et des transactions;
- de la formation et accès à des informations spécialisées;
- services financiers, etc.;
Les agents touristiques, opérateurs de voyages et autres professionnels agents ne montraient alors qu'un intérêt très faible à offrir leurs services à ce type de petites initiative d'offre alternative.Enfin, les initiatives existantes en tourisme écologique, durable ou alternatif, sont dispersées, sans coordination, critères communs, d'espace de rencontre, actions ou projets pour améliorer leur condition de fonctionnement.
Actuellement Kalalú-Danza est membre actif du "groupe d'initiative du tourisme alternatif" Destination DjonDjon crée en 1998 à l'initiative d'une O.N.G. l'Association Française de volontaires du Progrès AFVP et entreprends un série de contacts avec différents groupes de la République dominicaine. Les informations sur ces groupes seront mises en ligne dans ce site Web.Les possibilités du commerce électronique au profit du tourisme durable:
L'émergence de l'utilisation des applications Web/Internet parmi les "consommateurs" du tourisme durable des pays en voie de développement, offre des nouvelles possibilités pour surmonter un certain nombre de barrières et limitations. C'est cela que ce projet veut explorer et partager.Nous avons identifié dans un premier temps le potentiel des Nouvelles Technologies pour:
- être utilisé avec efficience pour la promotion et le marketing d'offre de petite échelle (en particulier par rapport t aux coûts de structure et de communication), et ainsi stimuler simultanément l'offre et la demande dans les différents niches de marché
- être utilisé pour la gestion des transactions commerciales à coûts efficients
- établir des contacts directs entre consommateurs, producteurs, et autres intermédiaires, permettant aussi une riche communication pré et post vente
- la personnalisation des produits
- offrir une information complète exhaustive et profonde.
Le lancement de ce projet est possible grâce à sa participation au Consortium de Recherche sur le Commerce Électronique et le Tourisme Durable qui bénéficie des fonds du Centre de Recherche sur le Développement International - CRDI - dans le cadre d'un fonds de partenariat Canadien "Commerce Électronique et Développement durable aux Amériques".Les autres projets qui composent ce consortium sont au Canada, Costa Rica, Cuba et Équateur. Un document carde qui décrit les activités prévues et les résultats attendus se trouve à l'URL: http://138.119.1.202/ecsda/consortium.htm
La coordination du consortium est à la charge de Charles Davis, professeur NSERC-SSHRC-NB Power-Xerox Research Chair in the Management of Technological Change, Faculty of Business University of New Brunswick, Saint John, Canada .Remarques sur la durabilité de ce projet.
Aussi, comme les forces du marché pourraient facilement le dérouter de cet objectif principal, il devra en permanence maintenir un équilibre entre la recherche de l'auto suffisance financière et le niveaux des critères (comme pour la validation) à la fois sur les services offerts et ceux dont il fait la promotion.
Nous investissons beaucoup d'espoir dans cette application pilote que
l'on espère riche en leçons sur comment les Nouvelles Technologies
de l'Information et la Communication peuvent apporter un changement positif
au processus et schémas du sous-développement.
En 1996 Kalalú-Danza a défini pour principaux axes de travail pour les années suivantes:
Comme Kalalú-Danza ne reçoit pas de financement externe
ni de subventions permanentes, il fut alors décidé de développer
un projet pour permettre un certain degré d'auto-financement, basé
sur une offre permanente d'ateliers - séjours de Danse et Musique
Afro antillaise pour des groupes étrangers.
Ce projet définit en 1996 :
Pour une description complète de ce projet voir:
Activités d'exploration et marketing
des ateliers de Danse Afro Dominicains (1997)
Dans le cadre de ce projet Kalalú-Danza:
Au cours de ce processus nous avons constaté que:
C'est alors que germa l'idée de commercialiser de façon
conjointe les différentes offres de tourisme culturel, écologique
et/ou alternative, et que l'on commença à réaliser
une base de données et formuler le projet
KAD.
Conférence électronique sur
l'écotourisme dans la Caraïbe (1996- )
Par ailleurs, Yacine Khelladi, membre fondateur de Kalalú-Danza, et gestionnaire de projets culturel, et consultant dans le de domaine de application des Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication à des projets de développement, géra en 1996, en tant que consultant pour l'Association Réseaux et développement FUNREDES, une conférence électronique de court terme sur l'agri-tourisme en accompagnement à une conférence "réelle" qui se tenait en Martinique sous les auspices de l'ADEP (http://www.sasi.fr/adep).Après la conférence, il décida de maintenir, personnellement et comme un projet de recherche, le forum comme un espace de discussion permanente sur le tourisme alternatif, intégral, durable et écologique dans la Caraïbe, cela avec l'accord des différents partenaires (ADEP, Funredes, et l' Université of York CERLAC qui fournit la facilité technique du listserv) .
Pour plus d'informations voir les pages de CANGONET http://www.funredes.org/yacine/cangonet
En Janvier 1999 ce forum réunit environ 40 personnes qui se distribuent comme suit:
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Consultants |
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Dominican Rep.. |
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Haiti |
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Other Caribbean Islands |
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Central America |
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South America |
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Canada |
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USA |
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Other countries |
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Kalalú-Danza et la Fundación Cultural Bayahonda
Kalalú-Danza est membre actif d'un regroupement plus large qui travaille à la reconstruction de l'identité culturelle dominicaine, à la relation entre culture et développement et à l'éclosion d'espaces d'expressions alternatives la Fundación Cultural Bayahonda.Dans le domaine du tourisme alternatif Bayahonda a développé un projet, non encore soumis à financement à la Secrétarie d'État au Tourisme de la Rep. Dominicaine, pour le développement d'un programme de travail avec des groupes originaux, pour constituer une alternative, aux présentations culturelles de pauvre qualité, consommées massivement dans les complexes touristiques, et avec un impact positif dans les communautés d'origine.
Aussi nous participons activement dans les autres activités de Bayahonda tel que le "Festival de l'île" première édition en 1998; le spectacle annuel "Artistas por el Gaga" (7eme édition en 1999) et la première production de musique racine Dominicaine réalisée en 1997, voir http://www.arte-latino.com/bayahonda
© Fundación Taigüey 1999-2000 | Kiskeya Alternative Destination | email: KAD
Mise à jour 8 Mars 1999 | cet URL http://kiskeya-alternative/descrip-fra.htm